Un réseau créé pour savoir pourquoi 50% des SEPiens ne répondent pas aux traitements proposés.

Publié le par Handi@dy

Lu sur science-technologies
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La Biscaye au centre des recherches sur la sclérose multiple

23/09/2008

Un réseau scientifique européen, coordonné depuis le Pays Basque, analysera l'efficacité limitée des traitements pharmacologiques destinés aux patients atteints de sclérose multiple.
Le chercheur belge Koen Vanderbroeck. Photo: EFE
Le chercheur belge Koen Vanderbroeck. Photo: EFE

Un réseau scientifique européen, formé par neuf équipes de cinq pays et coordonné depuis le Pays Basque, a donné ce mardi le coup d'envoi de ses recherches visant à découvrir pourquoi certains patients atteints de sclérose multiple ne répondent pas positivement aux traitements pharmacologiques.

Le département de neurosciences de l'Université du Pays Basque, de l'Université de Navarre et de l'Hôpital Vall d'Hebron, ainsi que des scientifiques en provenance de la France, l'Allemagne, les Pays-Bas et la Russie participent à ce projet.

Le promoteur du projet qui coordonne depuis Biscaye ce réseau de recherche est le chercheur belge Koen Vanderbroeck, un des talents scientifiques internationaux recruté l'an dernier par la Fondation Ikerbasque.

Lors d'une conférence de presse à Bilbao il a indiqué que seulement 50% des 400.000 patients atteints de cette grave maladie dégénérative répondent aux traitements actuels destinés à ralentir le développement de la maladie.

Pour mieux comprendre cette maladie et trouver des "traitements personnalisés", on a créé ce réseau de chercheurs européens nommé United Europeans for the Development of Pharmacogenomics in Multiple Sclerosis (UEPHA-MS), bénéficiaire de financement européen.

Pour mener à bout ce projet, les chercheurs appliqueront une technique multidisciplinaire basée sur une analyse ADN des patients en utilisant les échantillons de sang d'environ 2.000 patients des cinq pays qui participent au projet, a expliqué M. Vanderbroeck.

Les résultats des recherches seront présentés en 2012 lors d'une conférence internationale à Bilbao. Le responsable du projet souhaite que ces résultats puissent contribuer à la production de médicaments personnalisés et même à la découverte de l'origine de la maladie et de son remède définitif.

Or, ce genre de "médecine personnalisée" exige une grande spécialisation de la part des professionnels. Ceux-ci devront maîtriser plusieurs disciplines médicales à la fois, a souligné Koen Vanderbroeck. D'où le deuxième grand objectif de ce réseau scientifique : la formation de onze jeunes chercheurs.
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