Québec: basket-ball universitaire — Jules Diagne vit-il avec la sclérose en plaques?

Publié le par Handi@dy

"

julesdiagne-copie-1.jpgJe n’ai pas été témoin que d’un simple match de basket-ball universitaire vendredi soir, affrontement gagné 77 à 69 par les Citadins de l’Université du Québec à Montréal face aux Stingers de Concordia. J’avais surtout les yeux rivés sur Jules Diagne.

                                                       

Je ne trouve pas les mots pour décrire toute mon admiration pour ce superbe athlète originaire du Sénégal. Depuis septembre dernier, il vit dans le doute, à savoir s’il est atteint de la sclérose en plaques. Avec un grand sourire aux lèvres, il décrit ainsi son sort : « J’ai subi une crise, mais les médecins affirment qu’il faudra une deuxième attaque pour que je sois officiellement diagnostiqué. Plutôt que de m’attendre au pire, j’ai choisi d’être optimiste face à mon avenir. »

Il a remonté la pente

Les médecins lui ont rapidement donné le feu vert en ce qui concerne sa carrière au basket-ball. « Comme je n’ai pu participer à des matchs préparatoires, sur le plan cardio je suis encore un peu en retard sur les autres », précise le vétéran.

Lui, la grande vedette offensive des Citadins, il doit s’armer de patience en espérant retrouver toute sa forme. Pour le moment, il doit accepter d’avoir un rôle plus effacé. Vendredi, il a joué 19 minutes, marqué 6 points et saisi 6 rebonds. « De toute façon, peu importe le nombre de minutes que je jouerai par match d’ici à la fin de la saison, l’important c’est le sort de l’équipe. »

Jules Diagne en est à sa quatrième saison. En 2006, il était membre de cette équipe qui avait participé au championnat canadien. « Pour des raisons académiques, je n’avais toutefois pu jouer un seul match. J’aime notre équipe et j’ai l’intime conviction que nous serons au rendez-vous du tournoi national. »

Des cheveux blancs pour Olga

Sauf que les Citadins de 2010 aiment jouer avec le feu. Encore vendredi, ces petits sacripants ont fait en sorte que leur coach Olga Hrycak termine le match avec plus de cheveux blancs. Ils menaient par 27 points à la mi-temps mais en deuxième demie, c’est devenu ardu.

                                                               
  
  

 

« Il nous faut absolument être beaucoup plus réguliers tout au long du match », de conclure Diagne.

La coach, elle, a cherché à protéger ses joueurs. « Nous formons une jeune équipe, et ce n’est jamais facile de vaincre les Stingers dans leur domicile. Cette équipe a un passé riche en exploits. »

Le héros de cette victoire des Citadins est Thierry Justin. Il a terminé la rencontre avec 19 points, le plus haut total chez les joueurs des deux équipes. Il a été particulièrement brillant sur les tirs de trois points avec quatre réussites en six tentatives."
rangee-de-galets.gif

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article