Du 22 au 29 mai, mobilisation contre la SEP!
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Par Anne Jeanblanc
Dans 15 % des cas, la forme est grave d'emblée © Dennis Galante/Corbis
Cette maladie génère des handicaps physiques et sociaux, dont la lourdeur dépend de la forme clinique, du mode évolutif et du degré de sévérité de l'atteinte. Elle peut se présenter sous trois formes. La première, dite rémittente, est caractérisée par l'apparition de "poussées", qui alternent avec des rémissions partielles ou totales. La forme secondaire progressive concerne la moitié des patients au bout de 10 ans. Ils auront alors souvent besoin d'une aide pour marcher. Enfin, dans 15 % des cas, la forme est dite progressive d'emblée. Les symptômes s'installent en quelques mois. Les troubles les plus fréquents sont une gêne à la marche, des troubles de l'équilibre et des problèmes urinaires.
Quant aux médicaments, des progrès ont été réalisés pour ralentir l'évolution de la maladie, mais aucun ne la guérit. Les médecins peuvent prescrire un traitement de fond à base d'immunomodulateurs ou d'immunosuppresseurs, qui permet de limiter les inflammations du système nerveux central, donc de réduire les poussées. Des corticostéroïdes peuvent être prescrits lors de crises brutales, mais ce n'est pas systématique. Une prise en charge thérapeutique peut également être envisagée, notamment pour les patients atteints de raideurs musculaires, de douleurs ou de troubles urinaires. Et un soutien psychologique est apporté tout au long de leur maladie pour leur permettre de passer avec moins de difficultés certaines épreuves, comme celles de l'annonce du diagnostic et de la gestion des problèmes du quotidien."
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