Décrire, évaluer la douleur: adulte, enfant, personne (poly)handicapée. Outils (et suivi SEP).

La question se pose dès lors qu'on a souffert au moins une fois dans son corps: comment expliquer, localiser, décrire le type de douleur? Et quand on est bébé, enfant ou qu'on ne peut communiquer du fait d'un handicap, cela devient terrible. Comment le médecin peut-il identifier la douleur, la comprendre, la traiter? Voici quelques outils. En espérant qu'ils vous aideront. Réclamez-les à votre pharmacien, à votre médecin.

***Mon grain de sel: j'ai expérimenté douleurs aigues et chroniques, certaines extrêmement violentes (je préfèrerais mourir plutôt que de revivre ces dernières!) Alors, prenez soin de vous! Et soyez à l'écoute de la douleur chez le bébé, chez l'enfant, chez celui qui ne peut communiquer, le polyhandicapé, mais aussi l'animal. La douleur est un signal d'alarme du corps pour signaler un dysfonctionnement.

Echelles générales:

 

Echelle de vigilance pour personne polyhandicapée:

 

Echelle de vigilance pour nouveau-né:

Echelle pour jeune enfant (il montrera le visage qui correspond à sa détresse):

*Livret PDF douleur chez la personne polyhandicapée: CLIC!

*Identifier la douleur chez l'enfant: CLIC!

*Nombreux outils d'évaluation dans tous les domaines, y compris douleur, suivi SEP, jambes sans repos etc: CLIC!

Comments

[Handi@dy]

Merci!

[d'éli cieux]

très interessant !

[Handi@dy]

C'est super gentil d'en avoir l'idée GAËLLE, mais je pense que sur "notre sclérose" ce sera plus utile? Gros :0010:

[gaelle]

j ai fait tout un travail sur sur les CIH et la CIF, ca t interese que je te l envoie??????????bisous tt plein

[Handi@dy]

Nos grains de sel s'accordent CHRISTINE! Je pense qu'il faut que l'outil soit adapté à la personne! Les chiffres sur une échelle, ça me fait inévitablement penser à l'échelle de Richter des tremblements de terre! Alors ça brouille les pistes! Mais comme toi je préfère le verbal en étant sûre qu'il correspond à un chiffre "bien placé". Mais si tu as des blèmes avec les chiffres lol, comment ils t'ont fait compter à l'anesthésie, quand il faut compter à rebours?! Mdr!Moi, après mon réveil d'OP de la vésicule, j'ai vécu des douleurs atroces; on ne m'a pas soulagée. Quand l'anesthésiste est arrivé et a su, il a crié! (les inf papotaient et n'écoutaient pas les patients qui criaient en se réveillant! Y en a même une qui a dit "Nan mais ils ont raison de gueuler, ça fait vachement mal une OP, j'ai été opérée moi déjà!" Ses collègues: "Ah oui, ça fait mal?!" Quelles c****s! ) Dès qu'on m'a donné mon cachet, tout allait bien. Au service, les pépins ont recommencé 6h plus tard. Les inf papotaient, et m'ont dit d'attendre qu'elles finissent le tour du service. Elles ont mis 2 heures pendant lesquelles j'ai tellement eu mal que je n'avais plus d'air pour crier... Là, je voulais mourir de suite... Quand j'ai réclamé un cachet, elles m'ont donné un doliprane (qui n'agit déjà pas en temps ordinaire sur moi!). J'ai demandé le médecin de garde. Elles ont refusé! J'ai dû menacer et bluffer (j'avais le nom du directeur de l'hosto) d'appeler le dirlo à son domicile privé... Là, elles ont appelé l'interne de garde qui a halluciné: le toub avait oublié de me prescrire des anti-douleurs après l'OP! Après, une fois médicamentée, ça allait très bien. Depuis, je ne veux plus me faire opérer de quoi que ce soit...