Sans permis (SEPien), il roulait pour voir son fils
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Souffrant d'une sclérose en plaques, ce père de famille prenait sa voiture « par nécessité ». Il écope d'un mois de prison.
Le 28 avril, à Grosbreuil, des gendarmes en patrouille interceptent sa voiture, parce que ses feux arrière sont éteints. On lui demande de rentrer en taxi à 1 h du matin. Mais il parvient à reprendre son véhicule et sème ses poursuivants en roulant jusqu'à 140 km/h en campagne. « Sur la route, c'est très loin d'être une personne vulnérable », tranche Marie-Pierre Merle, substitut du procureur, face à des juges dubitatifs. Car le prévenu n'a rien du fou dangereux.
Même s'il a un passé judiciaire chargé, il ne prend plus le volant que pour « voir son fils au Château-d'Olonne et pour ses soins », rappelle son avocate. « Nous ne sommes pas à Paris, ni dans une grande ville. Il est très difficile de se déplacer sans voiture. »
Son client a été condamné à un mois de prison ferme, dans le service médical pénitentiaire régional, à Nantes.