Sans permis (SEPien), il roulait pour voir son fils

Publié le par Handi@dy

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ouestfrancefr.pngSouffrant d'une sclérose en plaques, ce père de famille prenait sa voiture « par nécessité ». Il écope d'un mois de prison.

Dossier délicat hier soir au tribunal correctionnel. Celui d'un homme de 50 ans jugé en comparution immédiate, arrivé devant ses juges en fauteuil roulant. Michel est diminué par une sclérose en plaques depuis treize ans. Il peut conduire, physiquement, mais il n'en a plus le droit : son permis est annulé après trop de délits et d'infractions. C'est même en état de récidive légale qu'il a été jugé hier.

Le 28 avril, à Grosbreuil, des gendarmes en patrouille interceptent sa voiture, parce que ses feux arrière sont éteints. On lui demande de rentrer en taxi à 1 h du matin. Mais il parvient à reprendre son véhicule et sème ses poursuivants en roulant jusqu'à 140 km/h en campagne. « Sur la route, c'est très loin d'être une personne vulnérable », tranche Marie-Pierre Merle, substitut du procureur, face à des juges dubitatifs. Car le prévenu n'a rien du fou dangereux.

Même s'il a un passé judiciaire chargé, il ne prend plus le volant que pour « voir son fils au Château-d'Olonne et pour ses soins », rappelle son avocate. « Nous ne sommes pas à Paris, ni dans une grande ville. Il est très difficile de se déplacer sans voiture. »

Son client a été condamné à un mois de prison ferme, dans le service médical pénitentiaire régional, à Nantes.

Plus d'informations dans le journal Ouest-France"
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