Mon hospi imprévue en gynéco au CHU (1).
C'était mercredi, suite à une consultation externe!Au CHU de Hautepierre, 7ème meilleur hôpital de France en 2009, la chauffeuse du gihp m'emmène aux urgences adultes et mamans. A cause de mes douleurs, je ne pouvais me pousser moi-même. On arrive au 4ème et on nous renvoie au rdch, derrière le hall d'accueil!
Là, j'ai attendu une bonne heure et demie avant de voir la gynécologue, très sympa, qui se rend compte qu'on va devoir (re)monter au service pour m'examiner, on aura besoin d'un soulève-malade! (j'avais tél. le matin, dit mon poids, ma paralysie et mes douleurs, rien n'y a fait!).
Une fois au service, elle galère à se servir de l'engin et appelle 3 collègues à la rescousse, une toub et deux as!
Installée très inconfortablement sur l'étroite chaise de gynéco, on m'enlève la couche (j'avais un peu de selles, au CHU on m'avait prescrit du forlax qui agit même plusieurs jours après l'arrêt du médoc!), petite toilette, début d'examen. Mes jambes paralysées ne restent pas dans les étriers, on me maintient! Galère! Mon dos de lombalgique commence à faire mal aussi! L'examen, fait par la collègue toub, ne donnera pas grand chose, sauf que j'ai des douleurs à hurler quand on me touche!!! On me parle de rectocèle (descente du rectum), d'escarres internes sur la vessie ou le vagin... Je me décompose d'horreur!!! Ca existe, ça?!?!?!
Une autre toub chef de service vient m'examiner mais abandonne vite à cause des douleurs: elle dit qu'ils vont me garder quelques jours le temps de faire des examens sous anesthésie, pour y voir clair. Je n'ai visiblement pas le choix! Je préviens qui je peux avec mon iphone à moitié déchargé. Ma nièce est injoignable, à Paris.
Le lit, un peu plus large qu'au NHC, est inconfortable.
La chambre seule mais minuscule. Le personnel sera adorable, exception faite du dernier jour, dernière nuit! (suite à venir!)
