Au CANADA avoir la SEP et vivre à domicile n'est pas aisé non plus!

Publié le par Handi@dy

Je cite RADIO CANADA:
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Les fusions des Centre local de services communautaires (CLSC), des Centres hospitaliers de soins de longue durée (CHSLD) et des des centres hospitaliers lancées en 2004 par l'ancien ministre de la Santé, Philippe Couillard, ne se font pas sans problèmes.

À Laval, par exemple, le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) a procédé à une grande réorganisation de ses services.

Depuis le déménagement de 500 employés à la fin de juin et la redistribution de dossiers entre les infirmières, de nombreux bénéficiaires n'ont pas reçu les services à domicile auxquels ils avaient droit.

Dans un communiqué interne du 18 juillet obtenu par Radio-Canada, la direction du CSSS de Laval reconnaît que les employés n'avaient pas toujours accès aux dossiers des patients pour les soins à domicile.

Cette situation a provoqué des drames pour des bénéficiaires. Michel Ross, par exemple, qui vit seul et qui souffre de sclérose en plaques, a été oublié dans son fauteuil roulant. « J'ai logé une plainte, mais je suis à la merci de tout ça, je ne peux pas descendre dans la rue avec une pancarte et dire "venez à mon aide" », dit-il.


Michel Ross, bénéficiaire du CSSS de Laval

Normalement, le CSSS de Laval envoie un préposé chez lui, trois fois par jour, d'abord pour l'aider à se lever le matin, puis pour changer son sac urinaire en après-midi, et enfin pour le coucher le soir venu.

« Ils m'ont raté, ils ont raté le rendez-vous du lever ou du coucher plusieurs fois, 9 fois depuis le 20 juin », dit-il.

À la suite de ces oublis, M. Ross doit composer le 811, la ligne d'Info-Santé, pour obtenir les services auxquels il a droit. Cette situation, dit-il, est très angoissante: « Je n'arrivais pas à le gérer, ça. Je fondais en larmes ou je me fâchais, mais il y avait une grosse émotion qui survenait ».


Jean-François Caron, président du syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de Laval

Le cas de Michel Ross n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.

« Les plans de traitement en aide à domicile ne sont pas toujours accessibles aux intervenants », affirme Jean-François Caron, président du syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de Laval.

Afin de mieux gérer la crise, la direction a mis sur pied une ligne téléphonique. Plus de 500 appels de gens inquiets ou insatisfaits des services ont été reçus en moins d'un mois.

Le syndicat a tiré la sonnette d'alarme depuis le début des fusions. Selon M. Caron, la réorganisation a été précipitée, au beau milieu des vacances estivales. « Il y a des moyens qui ont été pris par l'employeur, mais pour nous et pour les membres qu'on représente, il est trop tard déjà, le mal est déjà fait ».

C'est avec nos vies qu'ils jouent, c'est ce qu'il nous reste de vie.

— Michel Ross, bénéficiaire"

 

et la réponse officielle est à lire ici: CLIC!

(extraits, je cite:

"Ses dirigeants avouent qu'il n'est pas du tout normal qu'un bénéficiaire de soins à domicile, comme Michel Ross, par exemple, qui souffre de sclérose en plaques, ait été oublié neuf fois dans son lit ou son fauteuil roulant depuis la fin du mois de juin."

et encore: "On a des gens qui viennent à domicile une fois, et qui ne reviennent plus, des gens nouveaux chaque fois, et les personnes âgées sont déstabilisées. Il y a des tas de dysfonctionnements, des oublis de personnes qui ne reçoivent pas de service, des situations qui s'aggravent. On a un système très dur pour les personnes dépendantes, en maladie chronique, et on n'a pas l'impression que c'est en train de s'améliorer, bien au contraire ».

 

André-Pierre Contandriopoulos, professeur à l'Université de Montréal

En fait, M. Contandriopoulos ne semble pas loin de dire que les fusions sont un échec. « On est dans une phase qui n'en finit plus de finir. Ça devient gros, ça devient très bureaucratique. Il n'y a pas eu d'ajout d'argent. Il y a eu des responsabilités qui se sont hiérarchisées. On est en pénurie de personnel et, entre autres, en pénurie lourde d'infirmières régulières. Pour résoudre le problème, on fait appel à du personnel qui provient des agences et on n'a pas vraiment de système de coordination », dit-il."

***MON GRAIN DE SEL: argent, formation, organisation, planification. Un MUST pour nous soigner!


 



Publié dans SEP news du monde

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K
Tt simplement S C A N D A L E U X !!!!!21ème siècle et voir ça ! No coment ! Et si le Pouvoir Politique se retrouvait comme M. ROSS !!!!!!!! Au moins 1, ne serait qu'1 !!!!!!!!BERK ! 
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H
<br /> Pourtant, ils sont mieux lortis que nous, les SEPiens canadiens: en matière d'info, de dons, d'hébergement es jeunes<br /> SEPiens en camp de vacances etc... Mais bon. Malade et/ou handicapé, on n'est pas forcément appréciés sur cette planète GRRRRRRRRRRRR! Bah, on<br /> se bat, chère KLEOLIA! Plein de BIZ!<br /> <br /> <br />