Campagne canadienne: Sylvie Desautels.
Une marche d'espoir pour Sylvie Desautels 
Il y a dix ans, Sylvie Desautels, une résidante de Belœil, reçoit une nouvelle qui va changer sa vie. Elle est atteinte de sclérose en plaques. À 40 ans, elle est atterrée par le diagnostic qui entraîne toute sa famille dans un tourbillon et qui remet sa vie en question. Mais cette ancienne technicienne en diététique ne laisse pas la maladie enlever l'espoir qu'elle a de voir la recherche faire des progrès et de trouver le traitement qui pourrait la guérir. C'est pour cette raison que depuis six ans, Mme Desautels participe aux Marches de l'espoir en Montérégie avec son équipe Les p'tits anges de Sylvie. Elle a décidé de nommer son équipe de cette manière après avoir lu une citation qui l'a profondément marquée : "les amis sont des anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment voler".
À ce jour, l'équipe Les p'tits anges de Sylvie a amassé plus de 60 000 $ pour la recherche contre la sclérose en plaques, pour une moyenne de 10 000 $ par marche. "Je suis choyée, car j'ai le soutien de mon entourage et de commanditaires qui me sont fidèles. C'est tellement important pour moi. C'est un peu un mode de survie, car je veux que les recherches avancent. Les chercheurs disent qu'ils font des pas de géants. Pendant ce temps, mes pas à moi sont de plus en plus petits, alors il faut se dépêcher avant que la maladie ne prenne trop d'ampleur. Je vis d'espoir et j'y crois. Amasser de l'argent, c'est ma façon de faire quelque chose de concret", explique Mme Desautels.
En 2004, Mme Desautels a connu une plus grande poussée de la maladie. En plus des maux de dos et de la fatigue, son pied est devenu complètement inerte, en plein milieu d'un cha-cha dansé avec son mari, lors d'une fête célébrant les 25 ans de travail de ce dernier chez Métro. "Je me suis réfugiée dans la salle de bain et j'ai pleuré. Je voulais crier aux gens la chance qu'ils avaient de pouvoir danser. J'ai dû faire de la physio pour rendre ma jambe plus forte", ajoute Mme Desautels, qui se déplace maintenant à l'aide d'un déambulateur. Écrire devient même difficile pour celle qui prenait chaque année le soin de remercier par écrit les marcheurs de son équipe.
Mais rien au monde ne pourrait entraver la détermination de cette femme. C'est la deuxième année de suite que l'équipe Les p'tits anges de Sylvie remporte le concours de la semaine des équipes en février, avec le plus grand nombre de membres recrutés, soit 49 cette année. Cette semaine, le décompte des membres a grimpé à plus de 100 personnes. C'est que Mme Desautels est une vraie battante puisqu'elle a réuni en 2007 pas moins de 122 membres, créant ainsi l'équipe championne provinciale de l'année. "Ça donne des ailes de voir marcher 122 personnes autour de soi. L'énergie que ça procure est incroyable, c'est beaucoup d'amour. Ce sont des amis, de la famille et des connaissances que je sollicite chaque année et qui m'appuient dans mon combat. Cette année sera spéciale puisqu'il y aura quatre générations qui participeront à la marche, dont ma mère, ma fille et mon petit-fils", ajoute Mme Desautels.
Il y a dix ans, Sylvie Desautels, une résidante de Belœil, reçoit une nouvelle qui va changer sa vie. Elle est atteinte de sclérose en plaques. À 40 ans, elle est atterrée par le diagnostic qui entraîne toute sa famille dans un tourbillon et qui remet sa vie en question. Mais cette ancienne technicienne en diététique ne laisse pas la maladie enlever l'espoir qu'elle a de voir la recherche faire des progrès et de trouver le traitement qui pourrait la guérir. C'est pour cette raison que depuis six ans, Mme Desautels participe aux Marches de l'espoir en Montérégie avec son équipe Les p'tits anges de Sylvie. Elle a décidé de nommer son équipe de cette manière après avoir lu une citation qui l'a profondément marquée : "les amis sont des anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment voler".
À ce jour, l'équipe Les p'tits anges de Sylvie a amassé plus de 60 000 $ pour la recherche contre la sclérose en plaques, pour une moyenne de 10 000 $ par marche. "Je suis choyée, car j'ai le soutien de mon entourage et de commanditaires qui me sont fidèles. C'est tellement important pour moi. C'est un peu un mode de survie, car je veux que les recherches avancent. Les chercheurs disent qu'ils font des pas de géants. Pendant ce temps, mes pas à moi sont de plus en plus petits, alors il faut se dépêcher avant que la maladie ne prenne trop d'ampleur. Je vis d'espoir et j'y crois. Amasser de l'argent, c'est ma façon de faire quelque chose de concret", explique Mme Desautels.
En 2004, Mme Desautels a connu une plus grande poussée de la maladie. En plus des maux de dos et de la fatigue, son pied est devenu complètement inerte, en plein milieu d'un cha-cha dansé avec son mari, lors d'une fête célébrant les 25 ans de travail de ce dernier chez Métro. "Je me suis réfugiée dans la salle de bain et j'ai pleuré. Je voulais crier aux gens la chance qu'ils avaient de pouvoir danser. J'ai dû faire de la physio pour rendre ma jambe plus forte", ajoute Mme Desautels, qui se déplace maintenant à l'aide d'un déambulateur. Écrire devient même difficile pour celle qui prenait chaque année le soin de remercier par écrit les marcheurs de son équipe.
Mais rien au monde ne pourrait entraver la détermination de cette femme. C'est la deuxième année de suite que l'équipe Les p'tits anges de Sylvie remporte le concours de la semaine des équipes en février, avec le plus grand nombre de membres recrutés, soit 49 cette année. Cette semaine, le décompte des membres a grimpé à plus de 100 personnes. C'est que Mme Desautels est une vraie battante puisqu'elle a réuni en 2007 pas moins de 122 membres, créant ainsi l'équipe championne provinciale de l'année. "Ça donne des ailes de voir marcher 122 personnes autour de soi. L'énergie que ça procure est incroyable, c'est beaucoup d'amour. Ce sont des amis, de la famille et des connaissances que je sollicite chaque année et qui m'appuient dans mon combat. Cette année sera spéciale puisqu'il y aura quatre générations qui participeront à la marche, dont ma mère, ma fille et mon petit-fils", ajoute Mme Desautels.
