Pas de suivi au Québec pour le traitement Zamboni

Publié le par Handi@dy

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Le cerveau humain

Photo: iStockphoto

Le traitement controversé du médecin italien Paolo Zamboni pour la sclérose en plaques a des effets collatéraux désagréables pour certains patients québécois.

Radio-Canada a rencontré en Estrie des personnes atteintes qui se sont rendues en Pologne pour être opérées et qui ne peuvent obtenir un suivi médical une fois de retour au Québec.

Certains doivent même retourner en Europe, comme Robert Lapointe, qui y a subi l'opération en juin dernier.

Son médecin lui avait prescrit une échographie que les médecins québécois ont refusé de faire.

« J'aurais pu aller à Albany [NDLR : État de New York] ou en Ontario, mais il faut une prescription de ton médecin traitant qui peut perdre son droit de pratique », explique-t-il.

Louise Saint-Germain est dans la même situation.

Elle s'est envolée vers la Pologne il y a deux mois pour subir l'opération, mais les médecins québécois n'ont pas le droit de lui faire passer une échographie à titre de suivi. Son conjoint et elle sont furieux.

Le neurologue Albert Lamontagne explique que c'est l'interprétation de l'échographie des veines jugulaires qui est problématique.

« Nous n'avons pas de standards pour lire les résultats. On ne pourra pas savoir s'ils sont bons ou non », dit-il.

Du reste, Québec et Ottawa ne reconnaissent pas le traitement du docteur Paolo Zamboni parce que les experts ne sont pas convaincus de son efficacité.

Selon la théorie du Dr Zamboni, le blocage de veines de la nuque est relié à la sclérose en plaques, et les dégager à l'aide d'un petit ballon ou d'une prothèse vasculaire permet de traiter la maladie.

La controverse entourant le traitement a poussé le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS) à commander une étude indépendante. Elle s'ajoute à celles commanditées par la Société canadienne de la sclérose en plaques.

Les résultats de l'étude du CHUS seront dévoilés au mois de janvier.

D'après un reportage de Marie-Laurence Delainey

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radio-canada.ca/

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C
<br /> <br /> Je suis assez d'accord avec Annabelle : les SEPiens ne sont pas les seuls à avoir des jugulaires... à ma connaissance, j'en ai même deux à moi toute seule ... en conséquence, il y a forcément des gens qui ont des problèmes à ce niveau et les spécialistes en angéiologie doivent<br /> bien être formés à lire leurs échographies.<br /> <br /> <br /> Je conçois que les médecins occidentaux refusent de prendre le risque d'opérer - mais refuser d'assurer le suivi des patients déjà opérés est honteux et relève à mon avis plus de la "vengeance<br /> mesquine" que d'une attitude médicale sérieuse.<br /> <br /> <br /> Je finis par me demander si ce sont les jugulaires ou les toubibs qui sont le plus bouchés....<br /> <br /> <br /> <br />
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H
<br /> <br /> LOL! C'est clair, Ils devraient tous se former aux protocoles pointus de Zamboni. Les Egyptiens, Polonais et Bulgares y arrivent, pourquoi pas les autres?!<br /> :0010:<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> Pour savoir interpréter au mieux le doppler et juger si le stent est correctement en place, il suffirait qu'ils soient un peu moins bouchés et qu'ils acceptent d'écouter davantage les angiologues<br /> formés ... grrrr<br /> <br /> <br /> Le Monsieur québécois a dit qu'un suivi est fait seulement en cas d'urgences: un stent qui migre ou peut migrer, c'est une urgence non ? <br /> <br /> <br /> <br />
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H
<br /> <br /> C'est clair!!! :0010:<br /> <br /> <br /> <br />